○ MOVE ON (avis)

« On dit que lorsqu'on meurs, notre vie défile devant nos yeux. Je pensais que c'était vrai, du moins, jusqu'à que je vive cette funeste expérience. La première chose à laquelle on pense est le fait qu'on ne veut pas mourir. Qu'on n'a pas encore assez vécu, qu'on a connu trop peu de chose pour que notre vie s'arrête ainsi. Et enfin, après on pense à notre vie. J'ai pensé aux choix que j'avais faits. Si je m'étais marié avec un autre, serais-je morte ? Si j'avais dit bonjour à ce voisin, serais-je encore en vie. Mais bien vite, alors que je respirai pour la dernière, je compris. C'était le destin, il en avait décidé ainsi, je pouvais rien y faire. Dorénavant, j'étais juste une morte de plus. » anna bridges

La pluie tambourinait, et sonnait comme une violente mélodie, s'accordant avec les sentiments des habitants. Six mois, six longs mois qu'Anna Bridges est décédée, que sa vie lui ait été retirée, comme ça. Pratiquement tous les habitants avaient le regard braqué sur cette maison. Parfaite en apparence avec sa barrière d'un blanc immaculé, cachant une peine immense. Une famille brisée, des personnes dans la tourmente, une ville qui a besoin de se reconstruire. La perte de Bridges n'était pas facile à vivre, c'était l'ange gardien de la ville. Elle était connue de tous pour sa gentillesse et pour sa dévotion. Toujours présent pour autrui. Mais aujourd'hui, ce n'est pas Bridges n'est plus là. Maintenant, ils doivent apprendre à se soigner ensemble, à se reconstruire. 

○ les groupes.

○ suspoucious minds. les habitants ont été terrifié. qu'ils aient suivis ou non l'affaire. qu'ils aimaient ou non anna brighes, l'arrestation du meurtrier ne les ont pas calmé. pire encore, et si c'était le mauvais tueur ? qu'il n'était pas seule ? que ce n'est que le commencement d'une longue série ? ces habitants ont peur et sont à la limite de la paranoïa. certains sont plus touchés, d'autres ont juste une peur minime. cela varie mais ils ont tous un point commun : ils sont suspicieux et pense que ce n'est que le début.  
○ fear no more. l'arrestation du tueur fut une vrai aubaine pour eux. enfin, ils ne sentaient plus
○ who's that woman ?

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nom ○ bridges, un nom connu aujourd'hui pour la sombre histoire de meurtre d'anna bridges. prénoms ○ isaac richard, des prénoms simple qu'il aime. date de naissance et lieu de naissance ○ le trois septembre mille neuf soixante cinq dans la belle ville de uc. âge ○ quarant six ans, il les vit assez mal. métier ○ après avoir fait de brillante étude en droit, isaac est aujourd'hui professeur en droit privé dans l'université de la ville. statut civil ○ veuf, isaac était marié à anna bridges. une femme qui l'a réellement aimé, mais depuis quelques temps, leur couple n'allait pas. c'est peut-être du au fait qu'il se soit marié jeune, ou peut-être la fin d'une magnifique histoire. statut familial  ○ enfant du milieu de lilian et richard bridges, il a un frère et une sœur. père de trois enfants, jayden, evie et marnie bridges. il les a eu très jeune et ne les regrette pour rien au monde. son ex-femme n'est autre que anna bridges, avec qui il  a eu jayden alors qu'ils n'avaient que dix sept ans. il a fallu attendre deux ans avant qu'ils se marient, avec de vrais sentiments. statut monétaire  ○ isaac s'en sort assez bien. caractère ○

joe sourit à son père tandis qu'elle quittait la maison de ce dernier. la belle brune avait passé la matinée avec son père. ce dernier avait encore raconté une de ces histoires sur le front. joanne les adoraient, parce qu'elle avait l'impression que son père était un héro, un peu comme captain america. devant sa voiture, la belle envoya un message à zoë, une amie à elle, et la personne dont bass était amoureux. elle voulait passer son déjeuner avec elle, pour jouer les cupidons en quelques sorte. joanne avait besoin de parler, et elle savait que zoë était une fille adorable, avec laquelle il était simple de parler. la réponse fut rapide et quelques minutes plus tard, joe était dans le sushi bar, assise. ses cheveux brun ramenait en un chignon, et attendait tout en tapotant sur son téléphone. la brune se leva, pour voir si son amie allait arriver. au lieu de voir la belle rousse, joe vit caden. que faisait-il là ? s'asseyant, joanne tenta de se faire la plus discrète possible. en le revoyant, elle se sentait mal, elle n'avait qu'une envie déguerpir de là. voir caden lui rappelle à quel point elle avait échoué, à quel point victoria avait réussit. et une petite partie d'elle pensait que caden ne l'aimait pas tant que ça. du moins, pas assez pour finir sa vie avec la brunette.

la brunette souffle lorsque son aînée lève les yeux au ciel. c'était une blague ? elle se permettait de lever les yeux au ciel alors que c'était plutôt à sa cadette de le faire. elle qui avait tenté de faire comme si rien de rien n'était, en vain. d'un coup, victoria brisa le silence, avec un air mécontent. - tu penses pas que ça fait assez longtemps pour revenir sur ce qui s’est passé ? et je n’ai rien exhibé du tout, c’est tes parents autant que les miens. je reviens après quelques années d’absences, j’avais en droit de me retrouver là avec mon mari. que cela te plaise ou non. il faudrait que tu tournes la page, tu as raté ta chance joanne. c’est malheureux parce que tu es ma sœur et que je t’aime, mais je ne comprends pas pourquoi tu restes bloquée sur cette histoire. s’il a couché avec moi à cette époque, c’est que quelque chose n’allait déjà plus à ce moment-là, alors il faudrait se remettre en question. quand on aime quelqu’un à cent pour-cent, on ne le trompe pas. si ça n’avait pas été moi, ça aurait été quelqu’un d’autre. alors réveille-toi un peu et dis-toi que je t’ai rendu service. tu te rends malheureuse pour rien. - répliqua l'aînée des ashcroft. une blague ? victoria lui faisait une blague ? joanne encaissa, et attendit que sa sœur - du moins, que de nom - termine ses paroles. victoria restait victoria, elle était une personne impulsive. et peu importe si cela blesse. les larmes aux yeux, elle savait très bien que sa sœur n'avait pas changé et était la même égoïste qu'auparavant. victoria s'excusa pour ses paroles, en vain. ses paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'une sourde. visiblement généreuse en parole, la jeune femme continua sa tirade, et joanne n'avait qu'une envie : lui dire ses quatre vérités. - écoute je peux te comprendre après tout, je ne sais pas comment j’aurais réagi à ta place. mais retiens juste que ça fait des années maintenant et qu'il faudrait peut-être penser à passer à autre chose. maintenant si tu me dis que tu ne veux plus me voir, je comprendrais tout à fait et je respecterais, mais sache que si j’ai envie de passer à la maison, je le ferais, que tu sois là, ou non. - termina enfin la ashcroft. en colère, joe lui lança un regard noir. - t'as vraiment rien compris ? que ça fasse deux, trois, quatre, cinq ans, la blessure reste la même. je me voyais faire ma vie avec lui, peut-être pas lui, mais moi oui. et puis fais pas ton innocente, quand t'as posé ta main sur son genoux, sous mes yeux, avec ton air victorieux à la con, c'était ne pas exhiber ta victoire peut-être ? - cracha joe, en soufflant. - tu peux voir papa ou maman, je m'en fiche totalement. de toute manière, ça reste la même chose pour moi, t'est encore absente. - lâcha la brunette. - j'ai peut-être perdue ma chance parce que t'as pas su te retenir. toi qui dis que t'est ma sœur ? c'est une blague ? une sœur n'aurait jamais fait ça, et ton amour, vu comme tu prouves ton amour au gens. si tu m'aimais vraiment, si tu voulais vraiment éviter de me faire du mal, t'aurais jamais fait ça. une sœur ne fait pas à sa cadette, elle ne la fait pas souffrir. et ne joue pas les hypocrites. pendant des années, pendant qu'on était ensemble, caden et moi, t'étais la première à le dénigrer. à me dire que c'était qu'un raté, un idiot. et c'était juste pour te le taper. pour baiser avec lui. j'espère juste un truc, qu'il n'apprendra jamais à quel point t'es hypocrite et de la manière dont tu traites les personnes que t'aiment. - cria joe. elle s'était tue, trop longtemps. et elle s'en fichait de blesser sa sœur, vic lui avait fait trop de mal. elle l'avait trop longtemps souffert. et joanne était déterminée à lui répondre à sa tirade. - j'cherche pas les coupables. je lui en veux lui aussi, ne crois pas que je pense que t'es la seule fautive. je t'en veux plus à toi parce que t'es ma soeur, même si tu n'as cette appellation que biologiquement. parce que j'étais proche de toi, j'avais confiance en toi, mais maisie avait peut-être raison. elle avait raison de se méfier de toi. - entama joanne. - et ouais, tu m'as rendu service. au moins, j'sais que je ne peux pas compter sur toi. que t'aime faire souffrir les gens et qu'il ne faut jamais être proche de toi. - lança joe. elle savait que ça allait blesser sa sœur. mais c'était le résultat des années de rancœur combiné à un choc. joanne en avait besoin, tel une thérapie. joanne en ressentait le besoin, et son cerveau ne filtrait rien, laissant son cœur s'exprimait. une douleur enfouie, une douleur réouverte. joe avait fini de tout encaisser, joe avait envie de parler. - si t'aurais été à ma place, t'aurais sûrement tuer ton cher mari. ah donc tu veux que j'oublie que je ne peux pas avoir confiance en toi, c'est ça ? - se moqua la ashcroft. - sans oublier que t'es une hypocrite ? - ajouta-t-elle. - je m'en fiche, ça fait bien longtemps que je ne te considère plus comme une sœur, mais comme une étrangère que papa et maman aiment autant que nous. - finit-elle, avec son regard chocolat froid comme un glacier. dur comme le fer, sombre comme les ténèbres.

toute la journée, la belle était restée toute la journée dans sa maison, pour écrire. c'était calme, très calme, sa petite sœur étant sortit. ces derniers jours ont été mouvementé pour joanne. les retrouvailles ont été durs au niveaux émotionnelle. entre la confrontation avec victoria et celle de caden, autant dire que moralement, joanne était au plus bas. heureusement, cece et ivy étaient là pour elle. sa nièce était importante pour la brunette, tout comme cecelia. sans elles, la vie de la ashcroft, ainsi que sa maison serait vide. un peu comme la maison maintenant. se détachant les cheveux, joe ramassa l'un des jouet d'ivy, tout en souriant face à une photo de famille. la maison de joanne était parsemé de photos familial, et aussi amicale. de bass surtout, son meilleur ami. cela faisait deux jours qu'elle n'avait pas vu bass, une éternité pour elle. s'habillant avec soin, joanne sortit de sa maison, et prit sa voiture. quelques minutes suffirent pour se rendre dans la pizzeria où travaille le greyjoy. allant près du comptoir, joe chargea un de ses collègues d'aller chercher le brun, ce qu'il fit. bass se montra, peu de temps après. avec un grand sourire, joanne regarda son ami de haut en bas, qui avait plein de farine et un tablier. - vraiment cool le style pizzaiolo. tu devrais te montrer comme ça à zoë, je suis sûr qu'elle adorerait ça !  - rigola joe, en guise de bonjour. de toute manière, la brunette trouvait son meilleur ami beau, peu importe la situation et ça, tout le monde le devinait. - je rigole. - fit la belle ashcroft en faisant la bise ainsi qu'un câlin à son meilleur ami. - alors, quoi de neuf ? - demanda joe, en croquant une pistache piqué dans le pot pour l'apéritif.

la journée de joe c'était mal passé. en plus de ses problèmes sentimentaux et familiaux, s'ajoutait à ceux du travail. elle avait des problèmes avec l'illustrateur de son bouquin. il voulaiit être encore plus, payé, chose que l'agent de joanne refusait. toute la sainte journée, la ashcroft avait été la spectatrice de leur joute verbale. heureusement, joe pouvait prétexter une urgence familial. chose totalement vrai étant donnée que joanne devait passer la soirée avec